Pour une Concurrence Maîtrisée contre une Concurrence destructrice à Yaoundé
Au CL2P, notre organisation, malgré tous les détracteurs et les ethnofacistes, poursuit une logique de contribution et est dans une démarche d’engagement positif en matière de Res publica.
En effet dans un pays normal, on comprend que c’est le rôle du gouvernement, de l’élite camerounaise et de la société civile de créer la confiance, les connaissances et les compétences nécessaires pour organiser une compétition politique maîtrisée et productive qui réponde aux aspirations véritables du peuple camerounais, particulièrement à une période de nécessités extrêmes.
Après quatre décennies au pouvoir, il n’y a hélas plus grand chose à espérer du régime de Paul Biya, aucun salut et de rédemption à venir, en dehors de ses prévisibles pratiques ethnofascistes et de sa violence atavique; qui se résument en décennies de privatisation cynique du pouvoir dans un monde de ténèbres.
Alors que l’horloge avance inéluctablement vers une révolution des abeilles, comment ne pas alerter sur le risque d’un deuxième ou troisième front de guerre intérieure à Yaoundé?! Parce que l’entêtement répressif de la dictature de Paul Biya pourrait, si on n’y prend garde, mener le Cameroun droit vers l’ouverture d’un deuxième ou troisième front de guerre intérieure (après Boko Haram à l’extrême nord et la guerre civile anglophone dans le NOSO).
C’est visiblement un paramètre qui échappe à tous les faucons de la dictature, qui multiplient les menaces d’arrestations et d’emprisonnements (voulu à vie) contre les leaders du principal parti d’opposition, afin croient-ils, de circonscrire ainsi toute velléité de manifestation pacifique contre le pouvoir en place depuis 1982 au Cameroun. Le risque est donc grand que ces leaders soient eux-aussi contraints à la clandestinité et mènent alors avec tous ces camerounais (qui n’ont en réalité plus rien à perdre) une résistance farouche contre la tyrannie, en exil comme sur le territoire national, ouvrant ainsi le deuxième ou troisième front d’une guerre sans merci contre un pouvoir central illégitime et particulièrement brutal.
C’est peut-être finalement où s’achemine inéluctablement et malheureusement le Cameroun, devant le formatage et l’entêtement répressif des partisans de Paul Biya. Pour autant, ils auront une fois de plus été prévenus du pire, comme nous l’avions déjà fait au tout début des prémices de la guerre civile anglophone. Mais nous doutons sérieusement qu’ils puissent entendre cette alerte, convaincus qu’ils sont de la toute puissance de leur système de terreur militaire.
Ils se trompent encore une fois…lourdement.
Leur propagande qui continue de jouer sur les blessures psychiques des Camerounais ordinaires doit cesser. Cette idée qu’ils sont des citoyens de seconde zone au Cameroun doit également prendre fin. Cette emprise ethnofasciste sur la politique camerounaise a des conséquences destructrices qui doivent aussi cesser. Ce fantasme toxique et destructeur a clairement montré toutes ses limites au cours des quatre dernières décennies.
Au CL2P, nous croyons au droit de la nécessité et qu’il n’existe aucune justification crédible pour soumettre de la sorte et aussi longuement les gens ordinaires à des formes extrêmes de privation.
Un vrai sentiment de deuil est une nécessité pour le Cameroun – un bilan dur, triste et implacable, sachant que le fantasme d’immortalité obscène du régime Biya devrait être appelé à mourir, que ses structures d’inégalité, d’oppression et de rapacité qui ont été une partie de sa vie depuis si longtemps doivent enfin être lâchées. Sa fausse posture de grandeur doit recevoir un enterrement décent.
Aussi, plus que la politique, la Révolution des abeilles peut-être devenir le principal oraison maîtrisé et civilisé de ces obsèques. S’il doit vraiment y avoir une nouvelle création, il ne doit cependant pas avoir le moindre doute sur le fait que l’ancien monde incarné par le régime de Biya est bel et bien définitivement mort.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
English version
For a Competition directed against destructive competition in Yaoundé
At the CL2P, our organization, despite all of the haters and the ethnofacists, pursues a logic of contribution and a posture of positive engagement in the matter of the res publica.
In a normal country, we understand that is the role of the government, the Cameroonian’s elite and the civil society to create the trust, knowledge and the skills to organize a managed and productive political competition in the country that meet the aspirations of the Cameroonian people, particularly, at a time of extreme necessities.
After four decades in power, alas, there are no more greater things to hope for from the Biya regime, there are no redemption and salvation coming, apart from its predictable ethnofascist practices and atavistic violence which expressed decades of cynical privatization of power in a world of darkness.
Thus, as the clock ticks on the Revolution of the Bees, however, the risk of a second or third internal war front. The repressive stubbornness of the dictatorship of Paul Biya could, if we are not careful, lead Cameroon straight towards the opening of a second or third internal war front (after Boko Haram and the NOSO).
This is obviously a parameter that escapes all the hawks of the dictatorship who multiply the threats of arrest and imprisonment (wanted for life) against the leaders of the main opposition party, in order, they believe, to limit any inclination. of peaceful demonstration against the power in place since 1982 in Cameroon.
The risk is more that these leaders are themselves forced into hiding and then lead with all these Cameroonians (who in reality have nothing to loose) a fierce resistance against tyranny in exile as in the territory, thus opening up the second or third front in a war against an illegitimate central power.
This is perhaps ultimately where Cameroon is heading inevitably and unfortunately, in front of the formatting and the repressive stubbornness of the supporters of Paul Biya.
They have once again been warned of the worst, as at the time of the beginnings of the English-speaking civil war.
But we seriously doubt they can hear this alert, convinced that they are full on their system of military terror.
They are wrong … seriously.
This propaganda that keep playing on ordinary Cameroonians’ psychic wound must end. This idea that they are second class citizens in Cameroon must end as well. This ethnofascist practice on Cameroonian politics has destructive actions that must end. This toxic and destructive fantasy have shown its limits in the past four decades.
At the CL2P, we believe in the right of necessity and that there are no creadible justifications to subject ordinary people to extreme forms of deprivation.
A true sense of bereavement is a necessity for Cameroon — a hard, sad, relentless reckoning with the knowledge that the Biya’s regime ‘s fantasy of obscene immortality should be allowed to die, that the structures of inequality and oppression and rapaciousness that have been a part of its life for so long must finally be let go. A false notion of greatness must be given a decent burial.
Thus, more than politics, the Bee Revolution can perhaps be the chief mourner at its obsequies. If there is really to be a new creation, there must be no doubt that the old world of the Biya’s regime is dead.
The Committtee For The Release of Political Prisoners – CL2P