POURQUOI IL FAUT ETRE INSCRIT
Par Mohamadou Houmfa
En cas d’élection anticipée du fait de la vacance au pouvoir ou autres raisons, vous pourrez voter
– En cas de modification du code électoral pour satisfaire les revendications de toutes les parties, vous serez au moins sur les listes
– Vous pouvez choisir de boycotter l’élection et donc d’influencer le taux de participation. Par contre, si vous n’êtes pas inscrit, vous n’existez même pas…
INSCRIVEZ-VOUS SUR LES LISTES ÉLECTORALES
POSSIBILITÉ D’UNE ALTERNANCE OU UNE TRANSITION PACIFIQUES AU CAMEROUN , MAURICE KAMTO DONNE SON AVIS
Par Merlin Richard Mefinza Tchinda
“…Il ressort donc de notre campagne un appel populaire à une réforme consensuelle du code électoral et d’ELECAM, afin d’éviter à notre pays les affres des contestations post-électorales qui ruinent les efforts de développement dans de nombreux États, en particulier en Afrique centrale. La défiance des Camerounais vis-à-vis de notre système électoral actuel a été mesurée par un sondage rendu public le 2 décembre 2015, par l’université de Yaoundé II, pour le compte d’Afrobaromètre, un réseau de recherche panafricain qui mène des enquêtes d’opinions publiques dans plus de 30 pays en Afrique. Il ressort de ce sondage réalisé par un organisme indépendant et rendu public que plus de la moitié des Camerounais ne font pas confiance à ELECAM et à l’ensemble du système électoral, soupçonnés de partialité au profit du pouvoir.
En effet, sur un échantillon de 1 200 adultes composées d’autant d’hommes que de femmes repartis dans les 10 régions du pays, aussi bien en milieu rural qu’urbain, le sondage montre que: 53% de Camerounais ne font pas confiance à ELECAM; 67% des sondés émettent des réserves sur l’équité du décompte des votes; 21% sont même convaincus que les votes ne sont jamais équitablement comptés. En outre, 73% des sondés admettent l’existence de l’achat de conscience; 26% pensent même que les électeurs sont toujours soudoyés; 59% pensent que le gouvernement intimide l’opposition; et pour 11% d’entre eux, cette intimidation est même systématique.
Le succès populaire de la campagne nationale de pétition du MRC pour la réforme consensuelle du système électoral et d’ELECAM est ainsi conforté par les résultats du sondage mené par l’Université de Yaoundé II.
Le pouvoir doit désormais en tirer toutes les conséquences politiques en ouvrant, sans plus tarder, au regard des échéances électorales à venir, un vrai dialogue national au terme duquel le pays doit être doté un système électoral garantissant la transparence, la liberté, la sincérité et l’équité du vote. En considérant le niveau élevé de défiance des Camerounais vis-à-vis du système électoral actuel ainsi que d’ELECAM, il serait irresponsable pour le Gouvernement d’engager le pays sur la voie des multiples consultations électorales prévues en 2018 avec la loi électoral en l’état. La persistance du pouvoir dans son entêtement à refuser cette réforme de salut public serait une indication de sa volonté de réitérer les fraudes massives et sauvages perpétrées notamment contre le MRC lors du double scrutin du 30 septembre 2013, avec le risque d’une crise électorale grave….”
Extrait d’un message de Maurice kamto(dans une adresse à la diaspora.)