Article intéressant qui vient en partie nous éclairer sur les raisons sous-jacentes à la relative indifférence observée de la part de l’Élysée depuis que le CL2P le sollicite sur le cas spécifique de l’ancien ministre d’État de l’intérieur du Cameroun, M. Marafa Hamidou Yaya, pourtant unanimement reconnu comme un prisonnier politique par l’immensité de la communauté internationale, dont le Département d’État Américain et l’International socialiste.
L’amitié ou la proximité prêtée au Président Hollande avec son homologue camerounais Paul BIYA expliquerait ainsi en partie le silence assourdissant du premier dans ce dossier comme dans d’autres.
Alors même que nous ne lui avons jamais demandé de s’immiscer dans les affaires judiciaires intérieures du Cameroun, mais tout au moins de s’aligner sur la position de toutes les autres grandes démocraties et organisations des droits de l’Homme, qui condamnent la grotesque violation par le régime de Yaoundé des droits civils et politiques d’un Homme d’État, sous le prétexte évident qu’il pourrait être un adversaire ou concurrent sérieux à l’autocrate Paul BIYA (83 ans dont 33 à la présidence du Cameroun) lors de la prochaine présidentielle, qu’il voudrait d’ailleurs aux dernières nouvelles ou rumeurs anticiper en maintenant évidemment Marafa Hamidou Yaya en séquestration pour une prétendue “complicité intellectuelle” de détournements de deniers publics”.
Il faut le vivre pour le croire!
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun (CL2P)
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