En deux ans d’engagement politique, Jean PING aura traversé, tel un astre fulgurant, la trajectoire politique d’un homme d’État au destin exceptionnel.
De son nom traditionnel « AVOUELE », qui veut dire « Merci » en Nkomi, sous-groupe de l’ethnie Myènè, il est par sa mère le descendant d’une longue lignée de chefs supérieurs de la côte occidentale du Gabon (à l’instar d’OLAGO VANDJI) ayant résisté, pendant l’époque coloniale, à la colonisation.
Son surnom Okoka vient de son grand-père maternel, que l’on retrouve également dans le clan Aguékaza de Libreville, comme une bonne partie de sa famille se retrouve chez les familles galoa de Lambaréné, comme les Rossantaga, les Révangué, les Okawé, les Capito, les Ndjawé, les Fanguinoveny, etc.
Son identité est un enchevêtrement d’histoires particulières, de rencontres insolites et d’anecdotes extraordinaires dont les ramifications correspondent harmonieusement avec l’histoire des Peuples du Gabon. Dans sa famille lato sensu, il est fils du clan Bagambou (chez les Bapounous) et Yengwi (chez les Fang), et petit-fils des Loumbou.
Son histoire personnelle n’est pas d’inspiration romantique.
Son but n’est donc pas d’étendre une hégémonie ethnique, mais de rendre à ses concitoyens leur dignité ontologique.
La campagne présidentielle aura eu le mérite de révéler son parcours initiatique, qui aura en moins d’un an, parcouru le Gabon profond, village après village, ville après ville, province après province…
Après la disparition brutale d’André MBA OBAME, Jean PING a repris le flambeau d’une opposition moribonde, fragilisée par des querelles de leadership.
Contre vents et marées, il a su redonner espoir à un peuple désespéré en établissant un rapport de force intelligent.
Jean PING est un produit du système, certes. Mais, c’est un homme affable, mesuré dans l’effort, et lent à la réprimande.
Il est rassurant.
Il est l’image du leader transformationnel dont le Gabon a actuellement besoin.
Je soutiens, de manière indéfectible, sa vision du Gabon, car elle est le fruit de la volonté générale du Peuple gabonais.
Comme le dit l’adage, VOX POPULI, VOX DEI (la voix du peuple est la voix de Dieu).
Je soutiens Jean PING, parce que je défends la justice.
Ce n’est donc pas un homme que je défends, mais un principe inaliénable d’égalité de tous les hommes en droit.
Entre la foi et la résignation, j’ai choisi la foi.
Par Bastaine Moubamba, Secrétaire du CL2P