Situation ubuesque dans un pays où les repères institutionnels semblent perdus à jamais: le ministre des relations extérieures Pierre Moukoko Mbonjo apprend son départ du gouvernement, au moment où il participe à l’Assemblée Générale des Nations Unies et s’apprête à prendre la parole au nom du Cameroun…
Un système totalitaire littéralement à bout de souffle, dans lequel les ministres servent uniquement de fusibles à un despote à court d’inspiration, qui aura épuisé le vivier de ses partisans ministrables en 33 ans de règne.
Maintenir l’Homme Camerounais dans l’attente permanente d’un remaniement est désormais le seul moyen de pérenniser sa dictature agonisante.
Quelle tristesse!
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun (CL2P)
Source : prc.cm