Reportage: la conférence de presse organisée à Paris lundi 14 mars 2016 dans le cadre de la campagne “Libérez-Marafa Maintenant / Free Marafa Now”
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C’est ce Lundi 14 Mars 2016 de 14 h à 17 H à la salle du CIPP au 21 ter rue Voltaire à Paris, que s’est réuni le CL2P (comité de libération des prisonniers politiques) pour lancer la campagne de photos « Free Marafa Hamidou Yaya now », cette association française en compagnie de d’autres comme le CERAM, le CEBAF ou ASMA ont décidé d’unir leurs efforts afin d’éviter la dispersion des moyens, dans le but d’obtenir le plus tôt possible la libération du prisonnier Marafa Hamidou Yaya, Prince du département de la Bénoué au Nord Cameroun , ancien Ministre de l’Administration territoriale, ancien Secrétaire Général de la Présidence de la République, ingénieur pétrochimiste de formation et selon les câbles de Wikileaks, candidat potentiel à la succession de l’actuel Chef de l’État camerounais Paul Biya, un crime de lèse-majesté au Cameroun ?
Marafa Hamidou Yaya est condamné par la justice camerounaise pour avoir en intelligence avec trois autres responsables, l’ancien ambassadeur du Cameroun aux USA Jérôme Mendouga aujourd’hui décédé et Atangana Mebara son successeur au secrétariat général à la Présidence de la république constitué un montage financier avec son complice et ami Yves Michel Fotso qu’il a placé à la tête de la défunte CAMAIR, afin de brouiller les pistes pour le grand public…
Me Jean-Paul Benoit, avocat français de Marafa Hamidou Yaya se plaint de ne pas avoir droit à un visa pour se rendre au Cameroun, curieux pour un avocat du cabinet Mignard qui a pour client de l’État du Cameroun pour certains dossiers et qui a déjà été reçu par le Président Paul Biya en personne, c’est un ancien parlementaire européen, avocat de Guillaume Sorro, on comprend donc que c’est un langage incompréhensible pour le grand public de moutons que nous sommes, comment entendre les injonctions selon lesquelles son client doit être libéré sous le prétexte que le corps du délit aurait été restitué, pour autant doit-on comprendre qu’en droit universel selon le CL2P, il suffirait de rendre le butin pour que le délit ne soit plus établi ?
Retrouvez les images de cette conférence de presse avec Lola de RFI, la radio du Quai d’Orsay : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1041605552565005.1073741984.330982723627295&type=3