En effet la justice française vient officiellement d’entériner, malgré la gravité des faits reprochés, qu’il s’agissait d’une Résistance caractérisée et indéniable à une des tyrannies les plus barbares d’Afrique…Qui rappelons-le, au moment des faits incriminés, réprimait à balles réelles des manifestants pacifiques de sa principale opposition dans différentes localités du Cameroun.
Dès lors les actes de désobéissance civile posés par les activistes camerounais de la diaspora à l’étranger dans les différentes représentations diplomatiques étaient amplement justifiés.
La reconnaissance diplomatique du Cameroun ne peut continuer à servir d’alibi et de couverture aux pires exactions et crimes contre l’humanité.
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
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Procès du saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris : le verdict est tombé.
Le verdict est tombé, plus de deux ans après le saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris en marge d’une manifestation , le 26 janvier 2019. Au total, trois personnes ont été condamnées avec sursis.
Robert Wanto dit « général Wanto » : 3 mois avec sursis sans inscription de la condamnation sur le casier judiciaire
Abdoulaye Thiam dit « Calibro Calibri »: 3 mois avec sursis sans inscription de la condamnation sur le casier judiciaire
Nelson Azonsop Tchetchago : 4 mois avec sursis sans inscription de la condamnation sur le casier judiciaire.
Une amende de 127 euros chacun et les dommages et intérêt en solidarité 4500 euros