D’après un rapport rendu public il y a quelques jours par l’ONG américaine, le Cameroun fait partie des pays où les libertés publiques sont inexistantes.
C’est un énième rapport américain qui va encore fâcher le gouvernement camerounais. Et cette fois-ci, il ne vient pas d’une association anonyme, mais de Freedom House, une organisation basée à Washington qui étudie l’étendue de la démocratie dans le monde, et que la plupart des chancelleries considèrent dans leur perception d’un pays donné.
Dans son rapport 2016, l’association de notoriété internationale déclare, sur la base d’une étude de 25 indicateurs que le Cameroun fait partie des 50 pays au monde qui ne favorisent pas les libertés publiques.
Comme les 195 pays et 15 territoires qui ont été étudiés pendant l’année civile 2015, le Cameroun a réalisé un piètre score de 24 points sur 100. Au même titre que l’Afghanistan et l’Angola. Ou proche de l’Iraq (25 points), du Congo Kinshasa et du Tchad (20/100). Ces scores sont utilisés pour déterminer deux évaluations sur les droits politiques et les libertés civiques pour être dans la catégorie « libre », « partiellement libre » et « pas du tout libre ».
C’est dans cette dernière catégorie que trône donc le Cameroun.
Selon Freedom House, la méthodologie utilisée pour évaluer la liberté est tirée de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Elle a été appliquée à tous les pays et territoires, sans tenir compte de l’emplacement géographique, la composition ethnique ou religieuse, ou le niveau de développement économique. Bien plus, explique Freedom House, le Cameroun doit comprendre sa mauvaise notation à l’aune de la situation qui a prévalu en Angola. Car, dans ce pays, le gouvernement a augmenté ses mesures de répression, y compris la persécution de journalistes, des jeunes activistes politiques. Freedom House indique pourtant qu’elle ne mesure que ce qui est faisable.
Source : hurinews.com