Signalement aux autorités française sous forme d’alerte sur un appel explicite au meurtre et à une expédition punitive opérée par M. Christophe Zogo, se présentant comme un fonctionnaire au ministère de la Justice
Madame, Monsieur
En date du 25 juin 2019, M. Zogo Christophe, citoyen français d’origine camerounaise, anciennement réfugié politique en France, affirmant être « fonctionnaire au ministère de la Justice », a procédé sur le réseau social facebook à un appel explicite au meurtre de ressortissants de la diaspora camerounaise, puis s’est engagé à mener une expédition punitive contre ceux-ci le samedi 29 juin 2019 à Genève en Suisse.
https://www.facebook.com/263153954229149/videos/336453540600715/
Les autorités administratives françaises et particulièrement le responsable des ressources humaines du ministère de la Justice, doivent d’urgence rappeler à M. Christophe Zogo les règles de déontologie et surtout l’obligation de réserve qui est imposée à tout cadre administratif.
L’administration française ne peut et ne doit être considérée comme la base arrière d’une officine de petites frappes, qui à partir de son sol organisent le désordre en France comme à l’extérieur, et surtout planifie le meurtre de ressortissants étrangers opposés à un pouvoir politique dans un pays d’Afrique.
Si M. Christophe Zogo est effectivement un agent du ministère de la justice, il doit être respectueux de l’éthique de tous agents du service public. Il doit être rappelé à l’ordre ou alors quitter l’administration française pour se consacrer à la politique camerounaise puisqu’il fait une offre de service au président du Cameroun Paul Biya, notamment que lui soit confié les services secrets camerounais pour liquider les opposants.
Cette déclaration a été faite à partir de sa voiture sur le territoire français, alors que Mr Christophe Zogo était signalé en congé maladie. et légalement absent donc de son poste pour se consacrer à des activités politiques. Situation inadmissible.
– Soit monsieur Zogo est camerounais et exilé politique, alors il doit être astreint à l’obligation de réserve.
– Soit il est français, alors la France doit lui rappeler la règle élémentaire de non ingérence à la politique d’un autre état, de surcroît par un fonctionnaire
Tout en nous réservant la possibilité de le poursuivre en justice, notamment pour appel explicite au meurtre de ressortissants camerounais sur le sol français, nous vous alertons sur des agissements contraires à la déontologique du service public qui peuvent non seulement ternir son image, mais porter gravement atteinte à l’intégrité physique de personnes ciblées ici sur la base de leurs origines nationales et opinions politiques.
Nous devons garder en souvenir quelques événements malheureux survenus sur notre territoire. La violence induite par des divergences politiques à l’étranger ne doit pas s’exporter sur le territoire français sous la forme d’appel explicite au meurtre et des expéditions punitives.
Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l’expression de notre respectueuse considération.
Pour le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)
Joël Didier Engo, Le Président
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)
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