Sud du Cameroun : Stop à l’intolérance ethno-fasciste!
Ça suffit avec la sauvagerie d’une frange de la population endoctrinée depuis 42 ans à la pensée ethno-fasciste d’une élite anustocrate et clientéliste rompue à la fraude électorale et au tribalisme d’Etat.
Chaque Camerounais(e) est chez lui au Sud Cameroun, indépendamment de son obédience partisane ou politique.
La question qu’il faut se poser est pourquoi tant de soi-disant « frères de village » restent derrière un homme qui, depuis 42 ans, a montré de nombreux défauts de caractère et sait pertinemment qu’il n’a jamais tenu ses nobles promesses?
En effet, si nous creusons plus profondément et essayons de comprendre la dynamique interpersonnelle et relationnelle entre les Nnôm Ngui et ses partisans les plus virulents, il semble y avoir une force plus profonde et sombre à l’œuvre.
Il s’agit véritablement d’un cas de syndrome de Stockholm. Le Nnôm Ngui contrôle ses partisans un peu comme un ravisseur contraint ses otages. Il les tient sous une frénésie médiatique de son culte de la personnalité tout en promettant que leur libération ne tardera pas. Pendant ce temps, le Nnôm Ngui et son régime rabaissent, vilipendent et emprisonnent l’opposition légitime, transformée en bouc émissaire et jetée en pâture à ses partisans devenus de véritables chiens affamés.
Ce cas de syndrome de Stockholm est un résultat typique de l’exploitation et des abus prédateurs du Nnôm Ngui. C’est comme professer son amour pour les gens qui vous maltraitent ; ces villageois défendent les pratiques de l’agresseur ou nient, minimisent ou rationalisent le caractère menaçant des abus. Ils trouvent toujours des excuses et justifient le comportement de Nnôm Ngui. Ils se mettent en colère quand les autres leur font remarquer que le Nnôm Ngui n’est pas particulièrement bon avec eux.
Cependant, nous, militants des droits humains, ne considérons pas les partisans du village du Nnôm Ngui comme souffrant d’une quelconque forme de masochisme ou de carences intellectuelles ou de personnalité, donc incapables d’avoir une conscience spécifique de l’injustice.Il est injuste et méchant de les considérer ainsi.
Au contraire, si nous les voyons à travers le prisme de la psychologie des otages, c ‘est à dire comme des victimes du fameux syndrome de Stockholm exercé sur eux par le Nnôm Ngui depuis au moins quatre décennies, peut-être pourrons-nous être plus efficaces pour unir notre pays après la défaite ou la disparition du Nnôm Ngui qui surviendra inéluctablement un jour, Car, malgré son culte obscène d’immortalité, le Nnôm Ngui ne pourra pas échapper – en dépit de ce qu’il croit et ce qu’on lui chante chaque jour – à son horloge biologique.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
English version
Southern Cameroon: Stop ethno-fascist intolerance!
Enough with the savagery of a fringe of the population indoctrinated for 42 years in the ethno-fascist thinking of an anustocratic and clientelist elite accustomed to electoral fraud and state tribalism.
Every Cameroonian is at home in South Cameroon, regardless of his partisan or political allegiance.
The question we must ask ourselves is why so many so-called « village brothers » remain behind a man who, for 42 years, has shown many character flaws and knows full well that he has never kept his noble promises?
However, if we dig deeper and try to understand the interpersonal and relational dynamics between the Nnom Ngui and his most vocal supporters, there appears to be a deeper, darker force at work.
Indeed, this is a case of Stockholm syndrome. The Nnom Ngui controls his supporters a bit like a kidnapper coerces his hostages. He holds them with a media frenzy and his cult of personality while promising that their release will not be long. In the meantime, he belittles, vilifies and imprisons the legitimate opposition, transformed into a scapegoat and thrown out to feed his supporters who have become veritable hungry dogs.
This case of Stockholm Syndrome is a typical result of Nnom Ngui’s predatory exploitation and abuse. It’s like professing love for people who mistreat you; these villagers defend the practices of the aggressor or deny, minimize or rationalize the threatening nature of the abuse. They always find excuses and justify the behavior of Nnom Ngui. They get angry when others point out that Nnon Ngui is not good to them.
However, those of us human rights activists do not view the village supporters of Nnom Ngui as suffering from any form of masochism or intellectual or personality defects and incapable of having a specific awareness of injustice. It is unfair and unkind to consider them like this.
On the contrary, if we see them through the prism of hostage psychology, victims of the famous Stockholm syndrome exercised upon them by the Nnom Ngui for at least four decades, perhaps we can be more effective in uniting our country after the defeat or disappearance of the Nnom Ngui which will one day occur because, despite his obscene cult of immortality, the Nnom Ngui will not be able to escape, despite what he believes and what people sing to him every day, from his biological clock.
The Committee For The Release of Political Prisoners – CL2P