The CL2P calls for an international investigation into war crimes and crimes against humanity being committed in English-speaking Cameroon
This investigation should no longer be limited to accusations, we must drag the authors and sponsors of these abuses of excessive forces, massacres, and extrajudicial executions before the international courts.
Among them will be prominent senior officers of the army and the supreme Commander of the Cameroonian armies who have put into place rules of engagement so manifestly unlawful that have led to willful killings and openly violating international standards and legal framework applicable to police and other law enforcements officials which is part of international human rights law. It holds that the “intentional lethal use of firearms may only be made when strictly unavoidable in order to protect life.”
It is indeed months that the CL2P called for moderation, respect for the integrity of civilian populations and their property, and then inclusive dialogue … without being heard by the ethno-fascist ideologues of the dictatorship in place who consider this dirty war as an unexpected opportunity to maintain indefinitely the tyrant Paul Biya (85 years, 36 years of rule) in power in the name of an alleged « indivisibility » of the Cameroonian identity.
These recent events also cannot be divorced from the larger picture of the tyrannical regime of Yaoundé who has no ideas besides lethal force to alleviate the many crises facing the country.
Enough is enough!
Le Committee For The Release of Political Prisoners (CL2P)
Version française:
Le CL2P appelle à une enquête internationale sur les crimes de guerre et contre l’humanité commis au Cameroun anglophone
Il ne faudrait plus se limiter aux accusations, il faut traîner les auteurs et commanditaires de ces exactions et exécutions extra-judiciaires devant les juridictions internationales.
Parmi eux figureront en bonne place des hauts gradés de l’armée et le chef suprême des armées camerounaises qui ont mis en place des règles d’engagement si manifestement illégales qui ont conduit à des homicides délibérés et à la violation flagrante des normes internationales, puis du cadre juridique applicables aux policiers et autres responsables de l’application des lois qui font partie du droit international des droits humains. Ce droit soutient que «l’utilisation intentionnelle et létale d’armes à feu ne peut être faite que lorsque cela est absolument inévitable pour protéger la vie».
Cela fait effectivement des mois que nous appelons à la modération, au respect de l’intégrité des populations civiles et de leurs biens, puis au dialogue inclusif…sans être entendus par les idéologues ethno-fascistes de la dictature en place, qui considèrent cette sale guerre comme une occasion inespérée de maintenir indéfiniment le tyran Paul Biya (85 ans, 36 années de règne) au pouvoir au nom d’une prétendue « indivisibilité » au relent identitaire du Cameroun.
Ces événements récents ne peuvent pas non plus être dissociés de l’image plus large du régime tyrannique de Yaoundé, qui n’a d’autre argument que la force létale pour atténuer les nombreuses crises auxquelles le pays est confronté.
Ça suffit!
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)