Même dans la résistance à une tyrannie, il peut exister des divergences d’approches, de stratégies, de lectures des événements…sans pour autant que celles et ceux qui les expriment soient accusés d’être des “traîtres” en raison de leurs origines sociales, ethniques, régionales, ou tribales…Voire de leurs opinions politiques.
Penser que l’on peut systématiquement embrigader, à partir des mots d’ordres, des femmes et des hommes adultes, responsables, ressortissants de l’immense diaspora camerounaise dans des chasses systématiques au tyran sur tous les coins et recoins de la planète, sans suffisamment réfléchir en amont sur une stratégie, analyser le contexte dans lequel se déroule un séjour présidentiel (privé, officiel, ou d’État?)…c’est exposer de manière irresponsable de respectables “combattants” et “résistants” à des désagréments inutiles.
Parce que le séjour du dictateur aura bel et bien lieu sous haute protection de l’État hôte.
https://www.facebook.com/mhoumfa/videos/10220576831400012/
Pour autant je pense que les français moyens n’auront pas plus été informés sur la nature dictatoriale du régime de Yaoundé, ni sur les exactions commises par ses milices tribales dans le Nord-ouest et le Sud-Ouest anglophone. Ils le lisent de plus en plus fréquemment dans la presse généraliste et spécialisée, grâce entre-autre au travail de fourmis abattu en silence par certains d’entre-nous dans des organisations humanitaires structurées et légalisées, qui les éclairons méthodiquement sur les drames encours au Cameroun, et le maintien en détention arbitraire de nombreuses personnalités.
Je débattrai encore sur ces sujets en début de soirée à Africa Radio à partir de 18h00, Paris 105.7 fm, https://www.africaradio.com/
Je vous remercie
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P