“EN TANT QUE RESSORTISSANT DU CENTRE TU FAIS QUOI DANS LES CHOSES DES BAMILEKE “ récit de Steve Barbari arrêté hier.
“ Je tiens à ce qu’on sache que je n’étais pas avec la foule qui s’est massée du côté du palais de justice car interpellé bien avant ce moment. Mais je peux expliquer ça comme une frustration que ces derniers ont exprimé ainsi après s’être vu refuser l’accès au palais de justice, pourtant un lieu public, par des policiers et gendarmes.
Si cela n’est pas un acte de dictature, il s’agit de quoi? Si donc tous ceux qui étaient venus assister à l’audience avaient eu accès au palais de justice aurait on observé ces événements ?
Moi je me bats pour un idéal, je me bats pour une véritable justice sociale, l’égalité des chances pour tous les camerounais, je me bats pour 25 millions de camerounais, je me bats pour la vision et le projet que porte le MRC à travers le président Maurice Kamto pour la renaissance du Cameroun, notre pays mérite mieux.
Cette stratégie est la meilleure pour moi, résistance pacifique pour faire plier la dictature qui avance. Nous avons le droit de défendre nos libertés.
Je n’ai pas été violenté physiquement, ce qui n’a pas été le cas pour nous tous, il y’a un sympathisant du MRC qui a été frappé par un policier particulièrement très fâché. Mais moralement nous avons tous été violentés, injuriés, paroles dures.
On nous a traité de malhonnête arguant que tout les militants du MRC sont malhonnêtes, à moi la policière qui me fichait m’a dit que *en tant que ressortissant du centre je devais soutenir Paul Biya, que je fais quoi dans les choses des bamilekes, elle a ajouté qu’on est trop doux avec nous, que si elle était présidente, après nous avoir interpellé on devait correctement nous chicotter, puis nous enfermer pendant 03 mois à Nkondengui où on devait nous sodomiser* et elle verra si on ira encore manifester.
Les enquêteurs essayaient de nous faire dire leur vérité à eux, pas la nôtre, par les intimidations”.
Mon commentaire: Tout çà c’est Biya. Diviser, semer la haine entre les gens. Pendant ce temps on a pas d’eau d’électricité et lui dépense nos milliards avec sa femme. Tout a une fin dans vie.