POURQUOI J’AIME [MOI] LES USA, PAR Patrice NGANANG, UNIVERSITAIRE
«Donald Trump signe sa part de décret depuis la Maison blanche pour empêcher aux gens, étrangers de surcroît, d’entrer dans le pays dont il est le Président. Un juge dans le milieu du même pays, même pas de la Cour Suprême-ooo, décide-lui d’empêcher l’exécution du décret-la, et le décret présidentiel n’est pas exécuté. Piang.
Et les étrangers-la entrent, devant la calvitie de Trump qui regarde ça lui aussi comme moi à la télé, cellulaire androïde en main.
Au Cameroun, Biya arrête-lui un magistrat de la Cour suprême, Paul Abine Ayah et l’enferme depuis-la au SED, pour le juger au Tribunal militaire. Et les gens sont contents que les Lions indomptables ont gagné, juristes et politologues fêtent, et les Lions sont aux nues, que le tyran va leur donner $6000 chacun.»
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USA: LE BRAS DE FER AUTOUR DU «MUSLIM BAN» DE DONALD TRUMP
Source: Le Figaro.fr
Dimanche, une cour d’appel a rejeté la demande de l’administration qui souhaite rétablir l’interdiction d’entrer sur le territoire visant les ressortissants de sept pays à majorité musulmane. Retour sur les premiers actes.
C’est le premier revers important connu par Donald Trump. Voici un peu plus d’une semaine, le 45e président des États-Unis signait un décret controversé suspendant pour quatre mois la venue de réfugiés aux États-Unis et interdisant pour trois mois l’entrée sur le sol américain de ressortissants de Syrie et de six autres pays du monde musulman. La mesure a temporairement été suspendue vendredi sur décision d’un juge fédérale.
Retour en trois actes sur le bras de fer engagé par la Maison-Blanche pour faire appliquer son décret.
Acte I – Un juge fédéral suspend temporairement le décret
Vendredi 3 février, un juge fédéral de Seattle bloque temporairement le décret du président Trump du 27 janvier. Cette injonction temporaire du juge fédéral James Robart est valide sur l’ensemble du territoire américain, le temps qu’une plainte déposée lundi par le procureur de l’État de Washington, Bob Ferguson, soit examinée entièrement. «La Constitution a vaincu aujourd’hui», déclare ce dernier après l’annonce de la décision. «Personne n’est au-dessus de la loi, pas même le président.»
Acte II – L’administration Trump contre-attaque
«Parce que l’interdiction a été levée par un juge, beaucoup de personnes mauvaises et dangereuses pourraient se déverser dans notre pays. Une décision terrible», tweete Donald Trump.
La réplique ne se fait pas attendre. Dans un premier communiqué, la Maison-Blanche promet de répliquer. De son côté, le président fulmine. «L’opinion de ce soi-disant juge, qui en gros prive notre pays de sa police, est ridicule et sera cassée!», annonce-t-il samedi matin 4 février via Twitter.
Une salve de tweets suivra tout au long de la journée. Dans la soirée, le département de la Justice annonce finalement avoir fait appel de la décision.
Acte III – Une cour d’appel fédérale retoque la demande
En attendant, les vols à travers le monde en direction des États-Unis ont de nouveau accepté les ressortissants des sept pays visés par le décret.
Tôt dimanche matin 5 février, le verdict tombe: une cour d’appel fédérale refuse la demande du département de la Justice. Elle demande aux États de Washington et Minnesota, à l’origine de la plainte contre le décret Trump, de fournir des documents étayant leur demande avant dimanche à 23h59, et donne au département de la Justice jusqu’à lundi après-midi pour apporter de nouveaux documents à l’appui de sa requête.
En attendant, les vols à travers le monde en direction des États-Unis ont de nouveau accepté les ressortissants des sept pays visés par le décret.
Monsieur Paul BIYA, Camerounaises et Camerounaises, ainsi fonctionne La Justice dans une démocratie normalement constituée: ni soumise, ni aux ordres, mais indépendante en accord uniquement avec la Loi fondamentale
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)